Après une dernière nuit en Thaïlande, nous nous levons au petit matin pour admirer le soleil se lever de l’autre côté du mékong, côté Laos. Depuis que nous sommes arrivés au Triangle d’Or, la fraîcheur matinale crée une brume qui se dissipe rapidement avec le soleil.
Nous voilà donc partis pour le Laos après 1 mois passé en Thaïlande. Nous nous entassons avec d’autres touristes dans un tuk-tuk qui nous mènera au fameux pont de l’amitié qui relie les 2 pays. S’en suivent les formalités administratives de rigueur. Rien d’insurmontable, il s’agissait en fait de remplir un formulaire basique et de filer 30 dollars chacun. Bon après ce qui est moins agréable c’est d’être entouré par un milliard de touristes et de nous entasser dans un bus pour rejoindre la ville la plus proche, Houeisai.
Nous embarquons sur le bateau 100% touristes pour 2 jours de navigation sur le mékong en direction de Luang Prabang. Quel calvaire! On se demande bien pourquoi tout le monde parle de cette « croisière » comme étant un petit bijou. Le mékong est un grand fleuve marron, on y croise quelques embarcations typiques je l’admets, mais les rivages sont vites monotones et le bateau se traîne… La plupart des gens (je dirais 70 touristes par bateau) trompent leur ennui en buvant d’innombrables bières et en fumant clopes sur clopes tout en discutant avec leurs voisins du moment (hé oui on est plus en Thaïlande on peut fumer partout de nouveau). Pour ma part, j’ai lu un roman entier durant ces 2 jours car pas d’humeur à me familiariser avec mes compagnons de voyage… Parfois quelques speedboats défilent à la vitesse grand V avec à leur bord des touristes pressés. Quelques troupeaux de buffles et de rares pêcheurs nous regardent passer…
Nous avons passé la nuit intermédiaire dans le petit village de Pakbeng. On ne risque pas de s’y perdre il n’y a qu’1 rue. Nous apprendrons rapidement que la plupart des villages dans ce pays n’ont qu’1 seule rue… Bref, à peine débarqués, des gamins demandent de l’argent ou de la nourriture, puis c’est au tour de leurs parents et grands frères de nous proposer leurs guesthouses… En montant un peu dans le village, nous en trouverons une convenable pour 6O OOO kip (6€). Quel bonheur de retrouver des bonnes pâtisseries et des baguettes de pain on en avait presque oublié le goût! Et oui pour ça le Laos (anciennement Indochine française jusqu’en 1975) ça déchire!! On en oublierait presque la journée sur le bateau. Fait étonnant mais qui se répétera durant nos 20 jours dans ce pays… On nous propose à de nombreuses reprises de la drogue (weed, opium, ecstasy) sans que cela ait l’air de gêner qui que ce soit. Certains touristes acceptent et n’ont pas l’air inquiété pour autant. Ici, la consommation est pourtant prohibée mais le gouvernement ferme les yeux. Il faut bien soutenir les petits producteurs et les touristes venus dépenser leur argent dans un pays particulièrement pauvre… Le fonctionnaire moyen gagne dans les 500 dollars par mois, le revenu annuel moyen est de 2 700 dollars par habitant, et surtout plus des 3/4 de la population vit avec moins de 2 dollars par jour et ça se voit! Bref, après la Thaïlande et sa politique hyper-répressive ça fait bizarre…
Le lendemain, nous reprenons notre cher bateau pour rejoindre Luang Prabang. Je prends sur moi en me disant que de toute façon c’était soit 2 jours glandouilles sur un bateau, soit 2 jours en mode tout-terrain sur les routes. Car les routes dans le Nord du pays c’est vraiment pas ça nous en aurons confirmation plus tard… En arrivant à proximité de Luang Prabang, petit raquet organisé à grande échelle. Nous débarquons tous à 10 km en amont de la ville, nous prenons nos affaires, et nous voilà obligés de prendre des tuk-tuk hors de prix pour rejoindre la civilisation. Déjà que nous avons payé dans les 25€ chacun pour les 2 jours de bateau (transport uniquement), nous déboursons sans raison valable 2 ou 3€ de plus et finissons sur les genoux des uns des autres pour accéder au centre-ville.
Nous resterons qu’1 seule nuit à Luang Prabang, bien décidés à aller plus au Nord avant de revenir. Un bon massage de 1h à 5€ et un hamman à 1€ avec que des locaux (ça change!) nous réconciliera de nos 2 premiers jours dans ce pays.
Direction Nong Khiaw, à environ 3h de bus. Un site magnifique pour le coup! Petit village coupé en 2 par une rivière, la Nam Ou, et dont un pont construit par les chinois en 1973 permet de faire le tour à pied. Quelques guesthouses et resto pas chers sont au RV. Nous louerons des vélos pour visiter le coin… Si il n’y avait pas autant de coqs, on pourrait dire que Nong Khiaw est un vrai petit coin de paradis…
Que serait l’Asie sans ses coqs…
Lendemain de fête à Nong Khiaw…
On décide de continuer plus au Nord et d’embarquer sur un petit bateau en direction de Muang Ngoi. Aujourd’hui encore, à défaut de routes praticables, la Nam Ou sert encore de voie de communication aux régions enclavées du Nord-Est du pays. Et c’est parti pour 1h de route. Départ tous les matins à 11h pour 25 000 kip/pers (2,50€). Et bien une chose est sûre, c’était bien plus sympa que le « paquebot touristique » sur le mékong!! Nous étions en plein cœur de vallées escarpées, avec parfois des bancs de sables et des troupeaux de buffles, et quelques villages isolés du reste du monde. Bref, les photos parlent d’elles-mêmes…
Et voilà, welcome to Muang Ngoi. Tout petit village vivant du tourisme et de l’agriculture. Notre bungalow avec son hamac sur la terrasse donne sur la vallée et la rivière juste en face. Le tout pour 70 000 kip (7€). Nous nous baladerons dans LA rue de ce village, avant d’entreprendre l’ascension de la colline donnant un point de vue panoramique sur les environs. 2 grottes sympa dans la montée nous permettrons de jouer aux explorateurs, munis de notre frontale. Une petite balade dans les champs aux alentours nous conduira dans de petits villages isolés, où les gamins jouent avec des vélos tout pourris entre 2 cochons couverts de boue. Partout des petits feux sont allumés devant les maisons pour se réchauffer et préparer le repas… La nuit approchant à grand pas, nous rebroussons chemin et, coup de chance, nous croisons une voiture (fallait pas la rater celle-là) qui nous prend en stop jusqu’à Muang Ngoi. Bref, nos 3 jours passés là-bas c’était le top! Petit tour au marché local le matin vers 7h, l’occasion de voir les locaux faire leurs emplettes et de prendre un bon bol de soupe aux légumes et boulettes de viande histoire de bien démarrer la journée… Et contrairement à ce que dit le routard, les habitants ont maintenant le téléphone et l’électricité en permanence (depuis moins de 6 mois). Et oui le progrès est partout!
Nous reprenons le bateau pour 110 000 kip chacun (11€) et 5h de trajet pour aller encore plus au Nord jusqu’au village de Muang Khoua. Là encore, de beaux paysages à peu près similaires aux précédents… La grosse différence c’est qu’il fait carrément froid maintenant! Et même le soleil présent toute la journée a du mal à réchauffer l’atmosphère… On décide d’un commun accord avec Thierry de ne plus aller tout au Nord (Phongsaly) car ça nous ferait encore beaucoup de transport et on commence à regretter sérieusement la chaleur!!
Bien plus sympa que le Mekong pour le coup… Les paysages sauvages défilent sous nos yeux durant 5h. Nous y verrons des montagnes escarpées recouvertes de jungle, quelques troupeaux de buffles et de minuscules villages isolés du reste du Monde…
Nous arrivons donc à Muang Khoua, entre 2 averses. Le village est assez décevant par rapport à nos attentes. Le marché est vraiment crado avec toutes les mouches qui nous volent autour et les maisons sont complètement délabrées. Une coupure générale d’électricité le soir pendant 3h nous fera passée une soirée aux bougies. Heureusement nous avions mangé juste avant. Le lendemain, nous tentons de partir faire un peu de rando dans les environs (sans guide évidemment) mais à chaque fois les routes que nous prenions se révélaient être des culs de sac… Ici, peu de touristes sauf ceux désirant se rendre au Nord du Vietnam via Dien Bien Phu. Particularité du village, un pont suspendu mais mieux vaut regarder où on met les pieds et ne pas avoir le vertige!
Nous décidons donc de revenir plus au Sud et de laisser le froid et les quelques averses derrière nous. Après 4h de route pourrie et mal installés, nous arrivons à Oudom Xai afin d’y faire une correspondance. Apprenant que nous avions plus de 3h d’attente, nous décidons d’en profiter pour casser la croûte…Une soupe encore mais bien consistante avec plein de trucs et de bidules dedans (et les mouches autour). Nous revenons 2h à l’avance au bus station et là, surprise, le bus étant complet, son départ est avancé à… maintenant! Nous voilà partis pour 7h de calvaire, moi sur une chaise plastique qui bouge dans chaque virage et les pieds de ma charmante voisine à proximité, et Thierry assis avec 3 autres personnes à l’avant, au-dessus du moteur. Bon par contre je reconnais que les paysages étaient magnifiques, nous avons monté et descendu plusieurs cols, des forêts à perte de vue et parfois de petits villages en bord de route. Bon le problème c’est que la route étant en terre, on avait droit à une tonne de poussière à chaque fois qu’un véhicule nous doublait… J’imagine même pas comment font tous ces gens qui vivent toute leur vie au bord de ces routes poussiéreuses… Parfois, nous en voyons qui arrosent négligemment le sol devant chez eux mais sinon plus sec tu meurs! Quelqu’un m’a d’ailleurs dit que beaucoup de personnes avaient effectivement de graves problèmes respiratoires dans ce pays – syndrome des mineurs je crois. Est-ce pour cela que tout le monde dans ce pays crache en se raclant la gorge bruyamment ou rote sans complexe devant toi? Ou est-ce à cause d’influences chinoises? Va savoir… A cela s’ajoute le fait que la plupart des hommes fument ce qui n’arrange en rien leurs problèmes respiratoires!
Nous arrivons enfin à Luang Prabang 13h après être partis de Muang Khoua, crevés et le dos en compote! Un tuk-tuk nous attend à la gare routière afin de nous plumer (2€ x 10 pers = 20€ la course!!) et de bien finir la journée!
Bye Bye le froid!! Nous resterons 5 jours à Luang Prabang. La partie vieille ville est sympa à voir, avec ses bâtiments de l’époque coloniale, ses ruelles ombragées et fleuries, ses temples, ses ponts en bambous qu’on enlève à chaque saison des pluies. Nous retrouvons la Nam Ou qui rejoint ici le mékong. Beaucoup de touristes à nouveau. Le fait qu’elle soit classée à l’UNESCO n’y est pas étranger. La ville est plate, petite (bien qu’étant la 3ème plus grande ville du pays avec 44 000 habitants!) et se prête bien à la marche à pied. L’architecture est horizontale, aucun building ne vient jouer les troubles-fêtes. De nouveau, nous retrouvons avec grand plaisir les sandwichs à 15000 kip (1,50€) et les croissants au beurre! Bon nous restons raisonnable sur les quantités car tout coûte excessivement cher dans cette ville. A nouveau massages et hammam sont au RV mais cette fois-ci la qualité n’était pas là c’est dommage mais bon à 5€ on ne prend pas de grands risques non plus… Devant les prix excessifs pour la location d’un scooter, nous acceptons de passer par un tour operator pour 1/2 journée afin de visiter les grottes de Pak Ou. Bilan : 2h aller – 2h retour sur un bateau avec des problèmes de moteur et une grotte toute petite et hyper fréquentée! L’arnaque quoi et rien à voir avec les images de cartes postales que j’avais vu là-dessus… A la limite si c’était à refaire, on aurait dû faire à la place les cascades de Kouang Si le matin avant la cohue… Voilà, pour le côté culturel, nous sommes passés au musée (ancien palais royal) plutôt intéressant, et surtout au Traditional Arts & Technology Center qui propose une exposition sur les minorités ethniques avec brochure en français! Super intéressant et cela fera l’objet d’un prochain article quand j’aborderai l’histoire du Laos. Quoi vous êtes déçus de devoir attendre?! Menteurs!
Ici, comme partout au Laos, beaucoup de moines habillés de robes safran (car historiquement c’était la couleur la moins chère à produire), défilant dans les rues à toute heure, et particulièrement le matin vers 6h pour faire l’aumône auprès des habitants. Cérémonie quotidienne sacrée mais en partie profanée par les hordes de touristes qui les prennent dans leurs objectifs en mode gros plan et au détriment du bon sens. Bon en même temps, là-dessus je ne peux pas dire grand chose de plus moi aussi j’ai essayé de prendre discrétos certains moines parfois… Les jeunes novices, les plus nombreux, sont reconnaissables au fait qu’ils ont une épaule découverte. Ils pratiquent la même religion qu’en Thaïlande (Cf. article sur l’histoire de la Thaïlande pour plus d’infos).
Après ces quelques jours à Luang Prabang, nous prenons un minivan pour Vang Vieng, situé à 220 km plus au sud soit environ 7h de trajet (la route devient enfin meilleure). Vang Vieng est surtout connu pour ses hordes de touristes alcoolisés et drogués qui descendent la rivière Nam Song sur des bouées. Après quelques accidents graves, et face à la mauvaise image que cela laissait sur la scène internationale, le gouvernement a réagit en 2012. Il a remplacé une partie des autorités corrompues et a fermé certains établissements afin de redresser la barre et attirer à terme une clientèle plus familiale… Le pari n’était pas gagné et il ne l’est toujours pas mais bon… Si on enlève les touristes se trimbalant en maillot toute la journée, les odeurs éparses de cannabis, et les gars bourrés qui gueulent toutes les nuits dans la rue (c’est bien connu que alcool = surdité précoce), alors oui je l’affirme haut et fort, Vang Vieng est un petit coin de paradis!! L’escalade est aussi à l’honneur ici mais on a passé notre tour. A la place, on s’est affalé dans des canapés avec coussins devant la rivière et les montagnes et on a fait nos cartes postales avec le stylo dans une main et la binouse dans l’autre…
Un petit tour en scooter nous a permis de profiter de beaux paysages autour de Vang Vieng! Si il n’y avait pas eu la crevaison de scooter en pleine pampa et sous un soleil de plomb ça aurait été parfait! Cascades à moitié asséchées en pleine nature, petits villages avec maisons en bois et bambous, des gamins ravis de se voir offrir des chewing-gum… On s’est gavé de pancakes et de sandwichs bien consistants pour pas cher. Le tout agrémenté d’une bonne bière locale, la lao beer (une blonde).
C’est sûr qu’à 3€ la location du scooter et vu l’état des routes il ne fallait pas trop en demander… 1h de marche sous 35°C avant de retrouver la civilisation et faire réparer la roue pour 1€.
Enfin, dernière étape, Vientiane, la capitale et plus peuplée ville du pays avec ses 220 000 habitants! Située à 160 km au Sud et environ 5h de trajet pour 40 000 kip (4€), nous voilà arrivés. A nouveau, nous croisons une multitude de temples, de moines, de gargotes au bord de route, et quelques prostituées qui nous trouvent « awesome » (traduisez « formidables »). N’ayant pas vu de prostituées depuis la Thaïlande ça fait bizarre. On observe quelques building mais ils ne sont pas encore nombreux et la ville se révèle plutôt très calme pour une capitale. Hier soir, pour avoir voulu manger à 21h, nous avons failli ne pas trouver un resto ouvert c’est pour dire… La plupart des gens mangent à 18h-19h comme ailleurs dans le pays. Vous remarquerez sur les photos la grosse ambiance qui règne sur l’esplanade face au mékong avec les danses rythmiques au rythme du tempo, le marché et les gargotes… De même, on trouve pas mal de bâtiments de l’époque colonialiste, des inscriptions en français un peu partout (même si les jeunes maintenant se mettent plutôt à l’anglais), et quelques vieilles villas calquées sur le modèle des villas du Midi en France, avec des tuiles rouges et des frises extérieures en bois. Vu la flambée des prix, la plupart des paysans s’entassent en masse à la périphérie dans de simples maisons en bois sur pilotis.
A Vientiane, face au Mékong qui fait office de frontière naturelle avec la Thaïlande, les locaux affluent en nombre pour se déhancher face au soleil couchant…
En conclusion, le Laos nous aura laisser des impressions mitigées. La pauvreté est flagrante mais les gens ne se plaignent pas et demandent rarement l’aumône. Beaucoup se contentent de petits boulots et survivent tant bien que mal. Les routes sont globalement pourries dans la partie Nord du pays et certaines parties du territoire restent encore bien isolées. Beaucoup de maisons rustiques en bambous bordent les routes poussiéreuses et les enfants jouent à proximité dans une apparente indifférence de leurs aînés. La densité urbaine est de seulement 30 hab/km2 avec de fortes disparités. La barrière de la langue est un obstacle plus important ici que dans des pays comme la Thaïlande, plus habituée aux touristes. Et comme les gens ne sont pas super forts pour comprendre le langage des signes, parfois c’est juste exaspérant. Mais bon en même temps c’est nous qui venons chez eux alors c’est à nous à nous adapter… Pour faire la fête ou pour aller à la plage (pas d’accès sur la mer) ce n’est pas le pays adapté c’est sûr. Mais pour ceux qui aiment les treks dans les montagnes recouvertes de forêts primaires ou qui veulent du calme et des beaux paysages sauvages, alors oui le Laos est vraiment bien. La principale source de revenu au niveau national reste la production d’hydroélectricité (la plupart est d’ailleurs vendu à la Thaïlande) et de nombreux projets de construction de barrages voient le jour… au détriment des populations à l’aval bien sûr. Une autre source de revenu est l’export de bois précieux (teck, de rose) et l’exploitation minière qui commence seulement à prendre son essor. Mais ce pays est loin de pouvoir produire autant de richesses qu’il le voudrait.
Enfin, il y a un côté un peu paradoxal quand on vit ici… On sent que ce pays ne demande qu’une chose : se développer. Aujourd’hui, malgré diverses tentatives par le gouvernement, des ONG et investisseurs étrangers (Japon, Suède, France), ce pays reste très rural et, encore une fois, des régions entières restent enclavées. Il faut dire que ce pays ne produit que peu de richesses et la plupart de ses biens de consommations proviennent des pays limitrophes en particulier la Thaïlande. Même les programmes TV sont des programmes thaïlandais et ça tombe bien la langue officielle, le Lao, est quasiment identique au Thaï. Aussi, les jeunes sont tiraillés entre le respect de leurs coutumes et de leurs aînés, et une envie bien humaine de vivre plus confortablement et de se rapprocher de la culture du pays voisin, bien plus développé et riche. Et n’oublions pas la Chine au Nord et le Vietnam à l’Est qui se développent exponentiellement ce qui contribue au malaise…
Nous voilà arrivés au terme de notre séjour au Laos. 20 jours passés du Nord à la capitale. Nous reviendrons dans ce pays en octobre 2014 (dans 7 mois) pour une durée identique afin de visiter le Sud du pays avant le passage au Cambodge…
Demain matin, nous partons pour 20 jours en Thaïlande. L’idée est de visiter la région Nord-Est (l’Isan – berceau de la civilisation thaïe) sur environ 15 jours avant de repartir sur Bangkok. Le 23 mars, nous décollerons de Bangkok pour 4 mois en Indonésie! Prochain article vers le 22 mars certainement…